
Il claque dans l’eau 10.000 fois plus vite qu’un clin d’oeil !

La ville souterraine des varans

Le pet ? L’arme de guerre du lion des pucerons !

L’ours qui se gratte à la pierre ponce
Le petit dernier à rentrer dans le club les pros du système D animal est l’ours. Le chercheur britannique Volken Deecke a observé un ours brun en Alaska qui avait des démangeaisons. N’ayant pas d’arbre sous la patte pour se gratter le dos, il a ramassé des pierres au fond de la rivière, les a bien observé, comparé et a choisi la plus adaptée pour lui servir de grattoir. Plus d’infos sur Maxisciences à ce lien.
Le grand spécialiste des ours, Remy Marion, vous donnera des exemples stupéfiants de l’intelligence des ours dès 10h30 le 6 février pour la Journée mondiale des intelligences animales. A suivre en visio à ce lien youtube.

Les babouins aussi peuvent avoir un accent snob

Livre : L’ours polaire et le droit
Le plus gros carnivore terrestre est devenu l’emblème des animaux menacés par la crise climatique. Emblème positif et négatif car si de nombreux textes et réglementations l’ont sauvé de l’extinction, sa situation reste alarmante entre les pollutions, le tourisme en Arctique et la chasse, interdite totalement par la Norvège mais toujours autorisée au Canada (5000 ours y ont été tués ces dernières années lors de chasse aux trophées pour les touristes). Le juriste et spécialiste de la protection animale, Jean-Marc Neumann décrit cette situation dramatique, les faux espoirs des zoos qui détiennent des ours dans des conditions inadaptées, voire épouvantables. Il nous raconte la vie d’une ourse en liberté, son hibernation, la naissance de ses petits, ses astuces pour chasser les phoques, ses difficultés pour gérer la fonte de la glace qui l’oblige à nager des heures dans l’eau glacée à la recherche d’une plaque de glace où se réfugier… Un état des lieux pour nous sensibiliser, une fois de plus, à un drame qui se joue sous nos yeux.
L’ours polaire et le droit. Signaux d’alerte par Jean-Marc Neumann, L’Harmattan

Ressortir vivant de l’anus d’une grenouille
Trop fort ! Lorsqu’il se fait avaler par une grenouille (ce qui malheureusement arrive régulièrement dans la vie d’un insecte), ce scarabée en ressort vivant. Comment ? En rampant dans l’intestin de la prédatrice et en remuant ses pattes pour stimuler son réflexe de défécation !
Le coléoptère Regimbartia attenuata avait surpris Shinji Sugiura, de l’Université de Kobe au Japon qui a voulu en savoir plus. Résultat de ses observations : 93 % de ces scarabées sont ressortis vivants par l’anus de la grenouille, ce que ne réussissent pas à faire d’autres espèces de scarabées. Il parvient à s’échapper en un temps record (en moins de 6h sinon il manquerait d’oxygène) en agitant frénétiquement ses pattes ce qui provoque chez la grenouille l’envie de déféquer. Autre talent du Regimbartia attenuata : il emprisonne une petite poche d’air sous ses ailes qui lui permet de respirer, et pourrait constituer une « enveloppe de protection » contre l’acide gastrique le temps qu’il s’échappe, explique Christopher Grinter, entomologiste à l’Académie des sciences de Californie (qui n’a pas participé aux recherches).

LIVRE : Beaux d’ailleurs
De nombreux animaux et végétaux de notre environnement viennent de l’autre bout du monde. Des espèces dites « envahissantes » qui ont fait preuve d’une telle adaptabilité et intelligence de situation qu’elles ont réussi à prospérer dans nos contrées. L’entomologiste François Lasserre nous raconte leur histoire, ces migrations et cette faculté à se conformer à une situation. C’est aussi l’histoire de notre étrange rapport à la nature et de nos contradictions envers des créatures adorées puis détestées, utilisées puis chassées. L’histoire de nos ignorances et nos parti-pris qui changent d’une époque à l’autre.
Quelques exemples…
- des chats venus d’Afrique et domestiqués pour attraper les souris et protéger nos récoltes
- des tortues de Floride vendues dans des sacs plastiques dans les fêtes foraines pour amuser nos enfants
- des cerfs sika du Japon ou faisans de Colchide originaire de Georgie élevés pour le plaisir des chasseurs
- des xenopes lisses, ces grosses grenouilles d’Afrique centrale utilisées par les scientifiques comme tests de grossesse et animaux de laboratoire
- des bernaches du Canada ou cygnes tuberculés de Chine qui ornaient les parcs de nos châteaux
- des ragondins d’Amérique du sud exploités pour leur fourrure et leur viande
Beaux d’ailleurs, François Lasserre et Cyril Ruoso, édition Belin.
MUSIQUE : la 1ère chanson de Noël pour les chiens
Raise the Woof est le 1er morceau élaboré par des spécialistes du comportement canin qui ont testé sur 25 chiens plus de 500 bruits différents. Ce qu’ils aiment ? Les tintements de clochettes et le reggae. Une chanson de Noël, enregistrée – excusez du peu – dans le célèbre studio londonien des Beatles, l’Abbey Road studios.
Au vu des joyeux frétillements de queues déclenchés sur les réseaux sociaux, c’est surtout un super coup de pub de la marque de nourriture pour chiens Tails. Mais nous avons fait écouter à nos deux chiens Paco et Harry, heu…. Ils n’ont pas levé une oreille.
https://www.youtube.com/watch?v=jgZXT19l8II&feature=emb_logo

Malin le panda, chaud devant !
Merde alors ! Les chercheurs chinois se demandaient pourquoi quand les pandas géants trouvent du crottin de cheval, ils se roulent dedans avec bonheur et aiment e l’étaler sur la fourrure. Bizarre, quand la plupart des mammifères sauvages préfèrent s’éloigner des excréments des autres pour éviter des contaminations par des parasites. L’explication ? Le bêta-caryophyllène (BCP) et l’oxyde de caryophyllène (BCPO) que l’on y trouve et qui donnent la sensation de chaleur, très utile l’hiver. Contrairement à leurs cousins les ours, les pandas géants n’hivernent pas et ont trouvé cette solution tout aussi efficace quand les températures baissent à Qinling.

Vidéo : Le bernard-l’hermite aime les anémones
Ce n’est pas pour se déguiser et faire le beau que le bernard-l’hermite accroche sur sa coquille de belles anémones, mais pour se protéger. Parce qu’il est tout nu et donc fragile, ce crustacé est devenu un voleur de coquilles. Une fois qu’il a trouvé une maison ambulante, il pousse la prudence jusqu’à aller fixer dessus des anémones qui sont dangereuses et le protègent des prédateurs. Observez sa précision et son efficacité, ça marche ! Même le poulpe redoutable finit pas lâcher l’affaire…
Vidéo de National Geographic : https://www.nationalgeographic.fr/video/tv/ce-bernard-lhermite-accroche-des-anemones-a-sa-coquille-pour-se-proteger

Passer du coq à l’âne pour décompresser
A force de répéter bêtement qu’ils sont têtus et stupides, on avait oublié leur finesse et leur sensibilité émotionnelle. En Espagne, l’association « L’Âne Heureux » (« El Burrito Féliz ») aide depuis fin juin dernier les infirmières et les médecins à tenir le coup durant la pandémie. Elle les fait venir dans une forêt où vivent 23 ânes pour un programme simple mais si bon : caresses, goûters de carottes, balade… Une « âsinothérapie » qui fait des merveilles !
La douceur et la tendresse des ânes aident le personnel soignant à lâcher prise. Maria Jesus Arque, la psychologue ayant participé à l’élaboration du projet, explique que des études montrent que les animaux peuvent activer l’ocytocine, l’hormone liée au plaisir, augmenter le taux d’endorphines et réduire le cortisol, l’hormone du stress.
Le summum : le « bain d’ânes » quand on rentre dans le pré où les ânes paissent, pour un grand moment de bonheur

La médecine des fourmis contre les virus
Après avoir mangé ou bu, la fourmi se nettoie l’arrière-train pour éviter d’attraper des microbes. Mais pour encore mieux se garantir d’infection éventuelle, elle fabrique un poison qui lui permet d’acidifier son estomac et de favoriser les bactéries ascétiques nécessaires à son système digestif.
Une sorte de filtre microbien qui évite les virus et réduit les risques d’infection dans la colonie, comme l’explique une étude parue dans eLife.
Comment fabrique-t-elle ce poison? Elle sécrète de l’acide gastrique grâce à des glandes sur son abdomen qu’elle aspire ensuite pour acidifier son estomac.